L'incendie a débuté tard
dans la soirée, après la fermeture du marché, à partir d'un petit feu allumé
pour brûler une poubelle. Ce geste apparemment anodin a pris une tournure
dramatique lorsque les flammes se sont propagées rapidement, attisées par les
matériaux inflammables présents dans les alentours. Selon les témoignages
recueillis sur place, le feu a atteint un climatiseur du bureau du foyer de
Matete, ce qui a intensifié l'incendie et l'a rendu incontrôlable.
Les pompiers, alertés par
les résidents du quartier, sont intervenus pour maîtriser les flammes, mais
malgré leurs efforts, le feu a ravagé les deux pavillons, réduisant en cendres
les marchandises et les étals des vendeurs. Les pertes se chiffrent en millions
de francs congolais, affectant gravement les moyens de subsistance de
nombreuses familles qui dépendent de ce marché pour leur revenu quotidien.
Les conséquences de
l'incendie sont visibles à chaque coin du marché. Les gravats et les débris
jonchent encore les lieux, témoignant de la violence du feu. La structure même
de certains pavillons a été endommagée, rendant leur utilisation dangereuse et
nécessitant des travaux de reconstruction urgents.
Le marché, habituellement
animé et bruyant, a repris ses activités dans une atmosphère de morosité. Les
vendeurs, toujours sous le choc, tentent de reconstruire ce qui reste de leurs
stands avec les moyens du bord. Parmi eux, Pamphile, vendeur de ceintures, et
Jeannine Mbudi, une veuve vendeuse de bâches et capots, racontent la perte de
leurs biens et l'incertitude qui plane sur leur avenir. Tous attendent avec
impatience l'aide promise par les autorités, qui ont enregistré les victimes
mais n'ont pas encore fourni de soutien concret.
Le bourgmestre de la
commune de Matete, l'administrateur du marché et le ministre de l'intérieur ont
tous visité les lieux après l'incendie, prenant note des dégâts et des besoins
des vendeurs. Cependant, une semaine après le drame, aucune mesure tangible n'a
été mise en place pour aider les victimes à se relever de cette catastrophe.
Les vendeurs lancent un cri d'alarme aux autorités pour qu'elles tiennent leurs
promesses et apportent une assistance rapide et efficace.
Cet incendie révèle non
seulement les vulnérabilités structurelles du marché de Matete, mais aussi
l'urgence d'une meilleure gestion des déchets et des mesures de prévention des
incendies dans les marchés de Kinshasa. Pour les vendeurs de Matete, l'espoir
réside maintenant dans une réponse rapide et adéquate des autorités pour leur
permettre de reconstruire leurs vies et leurs moyens de subsistance.
État Actuel du Marché
Une semaine après
l'incendie dévastateur, le marché municipal de Matete, autrefois animé et
florissant, présente un visage sombre et morose. Le lundi 3 juin, les traces du
drame restent encore visibles, les décombres et les gravats jonchant les allées
où les flammes ont laissé leur empreinte. Le contraste avec l'activité
frénétique qui régnait ici avant l'incendie est saisissant : les pavillons
autrefois bondés et bruyants sont désormais partiellement déserts et
silencieux.
Les vendeurs qui ont
perdu leurs marchandises peinent à cacher leur détresse. Les visages sont
marqués par la fatigue et l'inquiétude, une semaine après avoir tout perdu dans
l'incendie. Pamphile, un vendeur de ceintures, résume bien ce sentiment général
de désespoir et d'impatience :
« Après l'incendie, ils étaient venus enregistrer nos noms pour un quelconque remboursement. Moi, qui te parle, j'avais perdu des ballons de vêtements. Cette maman-là, qui passe a vu ses cinq dépôts incendiés. Depuis qu'ils ont pris nos noms, aucune suite favorable, aucune autorité n'est revenue jusque-là. »
Les promesses des
autorités locales et nationales semblent pour l'instant sans suite, ajoutant à
l'incertitude des vendeurs.
Le pavillon « Bokoko »,
partiellement touché par le feu, reprend timidement ses activités. Augustin, un
sexagénaire vendeur de produits traditionnels, s'efforce de nettoyer les
cendres de son étal avec les moyens du bord. Il espère une aide du
gouvernement, mais comme beaucoup d'autres, il doit se contenter pour l'instant
de ses propres ressources limitées.
« Depuis que l'incendie s'est déclaré ici, nous avons tous perdu nos biens. Les autorités sont passées, en commençant par le bourgmestre de la commune, l'administrateur du marché, le ministre de l'intérieur et tant d'autres. Nous les attendons seulement. Ils ne nous ont rien dit, mais une liste avait circulé ici, sur laquelle nous avons inscrit nos noms, et a été ensuite déposée à la commune. Mais jusqu'à preuve du contraire, ils ne nous ont pas encore répondu encore moins assuré de quelque chose. Ces quelques articles que tu vois sont le fruit de nos petites économies, nos épargnes qui nous ont aidé à les acheter. Nous avons vraiment chuté. »
Le pavillon voisin, d'où
le feu est parti, reste complètement inactif. Sa charpente, affaissée et
dangereuse, repose encore sur les étals en béton, rendant toute tentative de
reprise des activités impossible. Jeannine Mbudi, une vendeuse affectée, est
inconsolable. Ayant perdu son mari il y a cinq mois, elle doit faire face à une
nouvelle épreuve en voyant ses biens partir en fumée.
« Je suis très peinée que je n'arrive même pas à parler. Il y a cinq mois, j'avais perdu mon époux, j'ai un enfant finaliste au secondaire, l'autre qui vend avec moi ici a été opéré samedi, lundi, comme je devrais venir travailler pour acheter d'autres produits, j'ai été surpris de voir ça. Émotionnée, j'étais tombée sur le sol, au milieu des gens qui essayaient de me consoler. Tel que je suis là, j'ai tout perdu. Les bâches, les capots et tout ce que je vends à un prix élevé sont partis en fumée. »
Les activités du marché,
bien que ralenties, continuent tant bien que mal. Les vendeurs tentent de se
relever, reconstruisant leurs étals avec les moyens du bord et dans l'attente
d'une aide promise mais non encore concrétisée. La solidarité entre les
commerçants se renforce, mais le besoin urgent d'un soutien gouvernemental se
fait sentir pour permettre une véritable reprise et éviter une crise économique
pour les familles affectées.
Témoignages des Vendeurs Affectés
Les vendeurs du marché de
Matete, frappés par l'incendie du 26 mai 2024, partagent des histoires
empreintes de désespoir et de résilience. Leurs témoignages révèlent l'ampleur
des pertes subies et l'urgence d'une aide concrète des autorités.
Pamphile, vendeur de
ceintures, est l'un des nombreux commerçants dont les étals ont été réduits en
cendres. Debout parmi les décombres, il exprime son impatience et sa
frustration.
« Après l'incendie, ils étaient venus enregistrer nos noms pour un quelconque remboursement. Moi, qui te parle, j'avais perdu des ballons de vêtements. Cette maman-là, qui passe a vu ses cinq dépôts incendiés. Depuis qu'ils ont pris nos noms, aucune suite favorable, aucune autorité n'est revenue jusque-là. »
Pamphile montre l'ampleur
de ses pertes, soulignant que des promesses ont été faites, mais aucune action
concrète n'a suivi. Sa situation est d'autant plus critique qu'il attend
désespérément une aide financière pour redémarrer son activité.
Augustin, un sexagénaire
vendeur de produits traditionnels au pavillon « Bokoko », est légèrement mieux
loti, mais sa situation reste précaire. En nettoyant son étal des cendres, il
explique :
« Depuis que l'incendie s'est déclaré ici, nous avons tous perdu nos biens. Les autorités sont passées, en commençant par le bourgmestre de la commune, l'administrateur du marché, le ministre de l'intérieur et tant d'autres. Nous les attendons seulement. Ils ne nous ont rien dit, mais une liste avait circulé ici, sur laquelle nous avons inscrit nos noms, et a été ensuite déposée à la commune. Mais jusqu'à preuve du contraire, ils ne nous ont pas encore répondu encore moins assuré de quelque chose. Ces quelques articles que tu vois sont le fruit de nos petites économies, nos épargnes qui nous ont aidés à les acheter. Nous avons vraiment chuté. »
Malgré ses pertes,
Augustin tente de reprendre ses activités avec les moyens du bord, espérant que
les autorités tiendront leurs promesses.
Jeannine Mbudi, une veuve
dont l'étal a été complètement détruite, est inconsolable.
« Je suis très peinée que je n'arrive même pas à parler. Il y a cinq mois, j'avais perdu mon époux, j'ai un enfant finaliste au secondaire, l'autre qui vend avec moi ici a été opéré samedi, lundi, comme je devrais venir travailler pour acheter d'autres produits, j'ai été surpris de voir ça. Émotionnée, j'étais tombée sur le sol, au milieu des gens qui essayaient de me consoler. Tel que je suis là, j'ai tout perdu. Les bâches, les capots et tout ce que je vends à un prix élevé sont partis en fumée. »
Sa douleur est exacerbée
par les pertes récentes et les difficultés familiales, accentuées par
l'incendie qui a emporté tout ce qu'elle possédait.
Ces témoignages poignants
illustrent l'impact profond de l'incendie sur les vendeurs de Matete. Chaque
histoire reflète une perte matérielle immense, des espoirs brisés et une
attente anxieuse d'une aide qui tarde à venir. Les vendeurs lancent un cri
d'alarme aux autorités, espérant que leurs souffrances seront entendues et que
des actions concrètes seront prises pour les aider à reconstruire leurs vies et
leurs moyens de subsistance. La solidarité entre les commerçants et l'espoir
d'un soutien gouvernemental sont leurs seules bouées de sauvetage dans cette
période de crise.
Réactions et Attentes des Autorités
Suite à l'incendie
dévastateur du marché de Matete, les autorités locales et nationales se sont
rapidement rendues sur place pour évaluer les dégâts et écouter les doléances
des vendeurs. Malgré leur présence sur le terrain et leurs promesses initiales,
les actions concrètes tardent à se matérialiser, laissant les commerçants dans
l'incertitude et la frustration.
Le bourgmestre de la
commune de Matete a été parmi les premiers à visiter le site après l'incendie.
Accompagné de l'administrateur du marché et de plusieurs officiels locaux, il a
pris note des pertes subies par les vendeurs et assuré que des mesures seraient
prises pour les aider. Le ministre de l'Intérieur, dans une visite subséquente,
a réitéré ces promesses, soulignant l'importance de soutenir les victimes et de
prévenir de futurs incidents similaires. Les autorités ont également dressé une
liste des vendeurs affectés, dans le but de faciliter l'octroi d'une aide
financière.
Malgré ces engagements,
une semaine après l'incendie, aucune assistance concrète n'a été apportée aux
vendeurs. Pamphile, vendeur de ceintures, exprime le sentiment général de
désillusion :
« Après l'incendie, ils étaient venus enregistrer nos noms pour un quelconque remboursement. Moi, qui te parle, j'avais perdu des ballons de vêtements. Depuis qu'ils ont pris nos noms, aucune suite favorable, aucune autorité n'est revenue jusque-là. »
Les vendeurs, ayant
espéré une aide rapide, se sentent abandonnés et trahis par l'inaction des
autorités.
Augustin, vendeur de
produits traditionnels, partage ce sentiment de déception.
« Les autorités sont passées, en commençant par le bourgmestre de la commune, l'administrateur du marché, le ministre de l'intérieur et tant d'autres. Nous les attendons seulement. Ils ne nous ont rien dit, mais une liste avait circulé ici, sur laquelle nous avons inscrit nos noms, et a été ensuite déposée à la commune. Mais jusqu'à preuve du contraire, ils ne nous ont pas encore répondu encore moins assuré de quelque chose. »
La frustration d'Augustin
est palpable, et il espère que cette attente ne sera pas vaine.
L'inertie apparente des
autorités suscite des critiques et des appels à une action immédiate. Les
vendeurs, qui comptent sur les promesses faites, demandent des mesures
concrètes pour les aider à se relever. Parmi les attentes principales figurent
des compensations financières pour les pertes subies, des prêts à faible taux
d'intérêt pour relancer leurs activités, et une amélioration des
infrastructures du marché pour prévenir de futurs incendies.
L'incendie a également
mis en lumière la nécessité d'une meilleure gestion des risques et des déchets
au marché de Matete. Les autorités sont appelées à instaurer des mesures de
prévention plus strictes, comme la mise en place de systèmes de sécurité
incendie adéquats et des campagnes de sensibilisation sur la gestion des
déchets. Une réponse rapide et efficace est cruciale pour restaurer la confiance
des vendeurs et assurer la pérennité du marché.
En conclusion, les
réactions initiales des autorités, bien que prometteuses, doivent être suivies
d'actions concrètes. Les vendeurs de Matete, ayant tout perdu dans l'incendie,
attendent une aide tangible et durable pour reconstruire leurs moyens de
subsistance et éviter une crise économique prolongée.
Causes de l'Incendie
L'incendie qui a ravagé
le marché de Matete et entraîné des pertes matérielles considérables est
attribué à une série de circonstances malheureuses qui ont convergé pour créer
une catastrophe.
Tout a commencé par un
petit feu allumé pour brûler une simple poubelle. Ce geste anodin, probablement
effectué par un passant ou un vendeur, aurait dû se terminer sans incident.
Cependant, dans un marché où les étals sont souvent surchargés de marchandises
et où les allées sont étroites, le risque d'incendie était latent.
Le feu, attisé par le
vent et alimenté par les matériaux inflammables présents dans l'environnement
du marché, s'est rapidement propagé. En l'absence de mesures de sécurité
adéquates, comme des systèmes d'extinction d'incendie ou des protocoles
d'évacuation clairs, les vendeurs n'ont eu que peu de moyens pour contenir les
flammes.
Un élément aggravant a
été la proximité du feu avec le climatiseur du bureau du foyer de Matete.
Lorsque les flammes ont atteint cet équipement électrique, elles ont pris une
ampleur nouvelle, rendant la situation encore plus difficile à contrôler.
De plus, le moment où
l'incendie s'est déclaré a joué un rôle crucial dans son développement. Il a eu
lieu tard dans la soirée, après la fermeture du marché, ce qui signifie qu'il
n'y avait personne sur place pour donner l'alerte immédiatement. Cela a permis
aux flammes de se propager librement, gagnant du terrain sans opposition.
Une fois que le feu a
pris de l'ampleur, les vendeurs ont été confrontés à une course contre la
montre pour sauver ce qu'ils pouvaient de leurs marchandises. Cependant,
l'absence d'un plan d'évacuation clair et de formations en matière de sécurité
incendie a rendu cette tâche encore plus difficile.
Enfin, la densité de
population dans les quartiers environnants a également joué un rôle dans
l'ampleur de la catastrophe. Les rues étroites et encombrées ont entravé
l'accès des véhicules de secours et ont compliqué les opérations de lutte
contre l'incendie.
Dans l'ensemble,
l'incendie du marché de Matete est le résultat d'une combinaison de facteurs,
dont certains étaient évitables. Il souligne l'importance cruciale de la
prévention des incendies et de la sensibilisation à la sécurité dans les
espaces publics, en particulier dans les marchés où les risques sont élevés en
raison de la densité de population et de l'accumulation de matériaux
inflammables.
Conséquences Économiques et Sociales
L'incendie qui a dévasté
le marché de Matete a laissé dans son sillage des conséquences économiques et
sociales dévastatrices pour les vendeurs et la communauté environnante. Ces
conséquences se font sentir à plusieurs niveaux et auront probablement un
impact durable sur la vie de ceux qui ont été touchés par cette tragédie.
Sur le plan économique,
les pertes matérielles causées par l'incendie sont colossales. Les vendeurs ont
vu leurs marchandises réduites en cendres, représentant souvent l'ensemble de
leur stock et de leurs moyens de subsistance. Que ce soit des produits
alimentaires, des vêtements, des produits artisanaux ou d'autres biens, la
valeur totale des pertes est difficile à estimer, mais elle se chiffre en
millions de francs congolais. Pour de nombreux commerçants, il faudra du temps
pour se remettre de ces pertes et reconstruire leur activité commerciale.
En outre, l'incendie a
engendré une perte de revenus immédiate pour les vendeurs. Privés de leurs
marchandises et incapables de reprendre leurs activités normales, de nombreuses
familles se retrouvent soudainement confrontées à une situation financière
précaire. Les conséquences de cette perte de revenus se feront sentir non
seulement sur le plan individuel, mais aussi sur celui de l'économie locale,
avec un impact potentiel sur la stabilité financière de la communauté dans son
ensemble.
Sur le plan social,
l'incendie a également eu des répercussions profondes. De nombreux vendeurs ont
perdu non seulement leur source de revenus, mais aussi leur principal moyen de
subsistance. Pour ceux qui dépendent du marché de Matete pour nourrir leur
famille et payer leurs factures, la perte de leur activité commerciale est une
tragédie personnelle qui menace leur sécurité financière et leur bien-être à
long terme.
En outre, l'incendie a
créé un climat de peur et d'incertitude parmi les vendeurs et les résidents du
quartier environnant. La soudaineté et l'ampleur de la catastrophe ont choqué
la communauté, mettant en lumière les dangers auxquels sont confrontés les
marchés surpeuplés et mal équipés en matière de sécurité incendie. Cela a
également suscité des préoccupations quant à la capacité des autorités locales
à protéger les citoyens et à répondre efficacement en cas d'urgence.
En conclusion, les
conséquences économiques et sociales de l'incendie du marché de Matete sont
profondes et durables. Elles mettent en lumière les vulnérabilités des
communautés urbaines face aux catastrophes naturelles et aux accidents, ainsi
que la nécessité d'une action rapide et coordonnée pour soutenir les personnes
touchées et prévenir de futures tragédies.
Appel à l'Aide et Propositions de
Solutions
Face à l'ampleur des
pertes subies et à l'incertitude quant à leur avenir, les vendeurs du marché de
Matete lancent un appel urgent à l'aide des autorités et de la communauté. Leur
situation précaire nécessite une réponse rapide et efficace pour les aider à se
relever de cette catastrophe et à reconstruire leurs vies.
Tout d'abord, les vendeurs
demandent une assistance financière immédiate pour les aider à faire face à
leurs besoins les plus pressants. Cette aide pourrait prendre la forme de
compensations pour les pertes matérielles subies lors de l'incendie, ainsi que
de prêts à faible taux d'intérêt pour les aider à relancer leurs activités
commerciales. Ces fonds seraient essentiels pour leur permettre de reconstruire
leurs étals, de racheter des marchandises et de reprendre leurs activités
normales.
En outre, les vendeurs
appellent à une amélioration des infrastructures du marché de Matete pour
prévenir de futurs incidents similaires. Cela pourrait inclure l'installation
de systèmes d'extinction d'incendie efficaces, la mise en place de protocoles
d'évacuation clairs et la sensibilisation des vendeurs aux mesures de sécurité
incendie. Ces mesures seraient cruciales pour garantir la sécurité des vendeurs
et des clients et pour éviter une nouvelle tragédie à l'avenir.
Parallèlement, les
vendeurs demandent un renforcement de la sécurité dans et autour du marché pour
prévenir les actes de vandalisme et de vol qui ont été signalés après
l'incendie. Ils appellent les autorités à prendre des mesures pour protéger les
biens des commerçants et à assurer leur sécurité dans l'exercice de leurs
activités commerciales.
Enfin, les vendeurs
encouragent la solidarité de la communauté dans cette période difficile. Ils
appellent les résidents du quartier de Matete et les autres commerçants à
soutenir les vendeurs affectés en achetant leurs produits et en les aidant à
reconstruire leurs activités commerciales. La solidarité et le soutien mutuel
seront essentiels pour aider les vendeurs à surmonter cette épreuve et à se
reconstruire après l'incendie.
En conclusion, les
vendeurs du marché de Matete font face à une situation difficile après
l'incendie dévastateur qui a ravagé leurs étals. Leur appel à l'aide est un cri
du cœur pour obtenir une assistance immédiate et des solutions durables pour
les aider à se relever de cette catastrophe et à reconstruire leurs vies. En
répondant à cet appel, les autorités et la communauté peuvent jouer un rôle
crucial dans la reconstruction du marché de Matete et dans le soutien des
vendeurs affectés dans cette période difficile.
Conclusion
L'incendie tragique qui a
frappé le marché de Matete a laissé une marque indélébile sur la communauté
locale et a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les vendeurs et
les autorités dans la gestion des espaces commerciaux urbains. Alors que les
décombres fument encore et que les vendeurs tentent de se relever des cendres
de leurs étals, plusieurs leçons peuvent être tirées de cette catastrophe et
des réponses qui y sont apportées.
Tout d'abord, l'incendie
du marché de Matete souligne l'importance cruciale de la prévention des
incendies et de la sécurité dans les espaces commerciaux surpeuplés. Les
vendeurs et les autorités doivent prendre des mesures proactives pour
identifier et atténuer les risques d'incendie, notamment en installant des
systèmes d'extinction d'incendie efficaces, en mettant en place des protocoles
d'évacuation clairs et en sensibilisant les vendeurs aux mesures de sécurité
incendie.
En outre, l'incendie met
en lumière les vulnérabilités économiques des vendeurs de marché et la
nécessité d'une assistance financière et sociale pour les aider à se relever
des pertes subies. Les vendeurs affectés par l'incendie ont besoin d'une aide
immédiate pour reconstruire leurs étals, racheter des marchandises et relancer
leurs activités commerciales. Les autorités et la communauté doivent répondre à
cet appel à l'aide avec générosité et solidarité, en fournissant une assistance
financière et un soutien moral aux vendeurs dans cette période difficile.
Enfin, l'incendie du
marché de Matete soulève des questions plus larges sur la gestion des espaces
commerciaux urbains et la planification urbaine. Les autorités locales doivent
prendre des mesures pour améliorer les infrastructures du marché, renforcer la
sécurité et promouvoir le développement économique dans les quartiers
commerciaux. En investissant dans des infrastructures sûres et durables, les
autorités peuvent contribuer à créer un environnement propice à la croissance
économique et à la prospérité des vendeurs et des communautés locales.
En conclusion, l'incendie
du marché de Matete est une tragédie qui a touché profondément la communauté
locale et a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les vendeurs et
les autorités dans la gestion des espaces commerciaux urbains. En tirant les
leçons de cette catastrophe et en apportant des réponses efficaces, les
autorités et la communauté peuvent contribuer à reconstruire le marché de
Matete et à soutenir les vendeurs dans leur parcours vers la guérison et la
résilience.
Patraël MUZEMBE
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