Attente, Tractations et Indiscrétions : Le Gouvernement Suminwa Toujours en Suspens

La République Démocratique du Congo (RDC) vit une période d'attente et d'incertitude politique alors que la nation attend la formation et la publication du gouvernement dirigé par Judith Suminwa. Depuis plusieurs semaines, les citoyens congolais suivent avec attention les évolutions politiques, espérant une annonce imminente qui viendrait concrétiser les promesses de changement et de progrès. Ce week-end passé, cette attente a atteint un nouveau sommet, marquant un moment de grande anticipation pour le peuple congolais, scotchés devant leurs téléviseurs, particulièrement la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

L'importance de ce nouveau gouvernement ne saurait être sous-estimée. La RDC, riche en ressources naturelles, est confrontée à de nombreux défis, notamment la pacification des régions de l'Est du pays, en proie à des conflits armés persistants, et l'amélioration des conditions de vie de la population, souvent marquées par la pauvreté et l'insécurité. La formation du gouvernement Suminwa est perçue comme une étape cruciale pour aborder ces défis avec efficacité et détermination.

Cependant, la presse congolaise, en particulier les journaux comme "Le Quotidien" et "La Prospérité", a souligné la déception des Congolais face à ce qu'ils ont qualifié de "rendez-vous manqué". Les espoirs étaient grands ce week-end que l'annonce tant attendue serait enfin faite, mais la réalité a été une nouvelle déception pour une population désireuse de voir des actions concrètes.

"Le Quotidien" titre sur cette déception avec "Publication du gouvernement Suminwa, encore un rendez-vous manqué". Selon ce journal, les tractations politiques au sein de la majorité et la surenchère de certains acteurs politiques seraient à l'origine de ce retard. La situation est décrite comme un suspense interminable pour les Congolais, qui suivent de près chaque développement en espérant une résolution rapide.

Le journal "La Prospérité" ajoute une dimension d'analyse plus profonde en titrant "Judith Suminwa : la mouture du gouvernement plusieurs fois recalée". Cette analyse met en lumière les défis internes que doivent surmonter les dirigeants politiques pour former une équipe gouvernementale capable d'inclure diverses figures politiques de premier plan tout en assurant un partage équitable du pouvoir. Ces impératifs politiques sont perçus comme nécessaires mais compliquent la tâche de formation du gouvernement.

En parallèle, des journaux comme "Econews" révèlent certaines indiscrétions sur la composition potentielle de ce gouvernement, ce qui ajoute à l'anticipation et au débat public. Les noms de figures politiques telles que Daniel Mukoko, Jacquemin Shabani, et Nicole Bwatshia sont mentionnés, suscitant des discussions sur les orientations futures du pays.

En somme, ce contexte d'attente reflète une période critique pour la RDC. Le peuple congolais, fatigué par les promesses non tenues et les incertitudes politiques, aspire à une gouvernance stable et efficace. La formation du gouvernement Suminwa est perçue non seulement comme une nécessité politique, mais comme une lueur d'espoir pour un avenir meilleur.

Rendez-vous manqué

Ce week-end, l'espoir des Congolais a été à son comble alors que le pays attendait fébrilement l'annonce du gouvernement dirigé par Judith Suminwa. La population, rivée devant les écrans de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC), espérait une révélation imminente de la nouvelle équipe gouvernementale. Cependant, cette attente a débouché sur une nouvelle déception. Le gouvernement tant attendu n'a pas été publié, ce qui a laissé un goût amer et un sentiment de frustration parmi les citoyens.

Le journal "Le Quotidien" a capturé cette déception collective avec son titre accrocheur : "Publication du gouvernement Suminwa, encore un rendez-vous manqué". Le quotidien a décrit comment, tout au long du week-end, les Congolais ont suivi avec une attention soutenue les bulletins d'information, espérant des nouvelles positives. Cette attente, marquée par l'anticipation et l'espoir, a été brusquement interrompue lorsque l'annonce tant espérée ne s'est pas matérialisée.

Les raisons de ce retard sont multiples et complexes. Selon "Le Quotidien", les tractations politiques au sein de la majorité sont au cœur de ce délai. Les discussions et négociations intenses, visant à inclure divers acteurs politiques dans la nouvelle équipe gouvernementale, semblent avoir pris plus de temps que prévu. De plus, la surenchère de certains acteurs politiques, désireux de sécuriser des postes stratégiques, a contribué à prolonger ces négociations.

"Suspense ou blocage", s'interroge le journal "La Prospérité". Cette publication souligne que la formation du gouvernement a été plusieurs fois recalée, en raison de la nécessité d'inclure des figures politiques de premier plan et d'assurer un partage équitable du pouvoir. Ces impératifs, bien que compréhensibles dans un contexte politique aussi complexe que celui de la RDC, ajoutent une couche supplémentaire de défi à la formation rapide et efficace du gouvernement.

La déception est palpable parmi la population, qui voit dans ce retard un signe de dysfonctionnement politique. Les Congolais, fatigués par les promesses non tenues et les retards incessants, espéraient que cette fois-ci, les choses se dérouleraient différemment. La confiance dans le processus politique en prend un coup chaque fois qu'un "rendez-vous manqué" se produit, alimentant le cynisme et la frustration.

Ce retard a également des implications pratiques et urgentes. La RDC fait face à des défis colossaux, notamment la pacification des régions de l'Est du pays, où des conflits armés persistent, et l'amélioration des conditions de vie de la population, souvent marquées par la pauvreté et l'insécurité. Chaque jour de retard dans la formation du gouvernement retarde également la mise en place des politiques et des actions nécessaires pour aborder ces défis.

En conclusion, ce "rendez-vous manqué" souligne les complexités et les défis inhérents à la politique en RDC. Il met en lumière les attentes pressantes des citoyens pour une gouvernance stable et efficace, et l'urgence pour les acteurs politiques de surmonter leurs différends pour répondre aux besoins du pays. La déception actuelle pourrait se transformer en impatience et en frustration si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement pour finaliser la formation du gouvernement et commencer à aborder les problèmes urgents de la nation.

Tractations Politiques

Les tractations politiques autour de la formation du gouvernement Suminwa sont au cœur des retards qui ont frustré les attentes des Congolais ce week-end. Derrière les portes closes, les discussions et les négociations intenses continuent de se dérouler, illustrant les dynamiques complexes et souvent tumultueuses de la politique en République Démocratique du Congo (RDC).

Ces tractations sont marquées par la nécessité d'inclure divers acteurs politiques de premier plan au sein de la nouvelle équipe gouvernementale. Chaque groupe et chaque personnalité politique cherchent à sécuriser des postes stratégiques, ce qui entraîne des négociations prolongées. La priorité est de garantir un équilibre des pouvoirs qui reflète la diversité politique du pays tout en assurant une efficacité gouvernementale. Le partage du pouvoir est une tâche délicate, d'autant plus que les ambitions individuelles et les intérêts des différentes factions doivent être harmonisés.

La situation est rendue encore plus complexe par la surenchère de certains acteurs politiques. Ces individus, motivés par des ambitions personnelles et l'influence de leurs soutiens, cherchent à obtenir des positions clés. Cette surenchère crée des tensions et des retards supplémentaires, chaque camp cherchant à maximiser son avantage dans le futur gouvernement. Les tractations s'étendent ainsi au-delà des simples discussions sur les postes ministériels pour inclure des promesses, des alliances stratégiques, et des compromis qui doivent satisfaire les divers partis et factions impliqués.

Les journaux congolais comme "La Prospérité" ont souligné ces dynamiques en titrant : "Judith Suminwa : la mouture du gouvernement plusieurs fois recalée". Ce retard est principalement dû à l'impératif d'inclure certaines figures politiques importantes et au souci d'assurer un partage équitable du pouvoir. Le journal note que ces impératifs politiques sont compréhensibles dans le contexte de la RDC, où la stabilité politique dépend en grande partie de la capacité des leaders à négocier et à trouver des compromis acceptables pour toutes les parties.

Un autre aspect crucial des tractations est la nécessité de former un gouvernement capable de répondre efficacement aux défis urgents du pays. La RDC est confrontée à des problèmes graves, notamment la pacification des régions de l'Est du pays et l'amélioration des conditions de vie de la population. Les négociations actuelles cherchent à équilibrer les intérêts politiques avec la nécessité de former une équipe gouvernementale compétente et dédiée à la résolution de ces problèmes.

Les indiscrétions rapportées par des journaux comme "Econews" ajoutent une dimension supplémentaire aux tractations. Ces révélations indiquent que certaines personnalités sont pressenties pour des postes clés, tels que Daniel Mukoko à l'Économie, Jacquemin Shabani à la Justice, et Nicole Bwatshia à l'Enseignement Supérieur et Technique (ESPT). Les ambitions de Modeste Bahati pour le ministère du Budget, bien que non réalisées, illustrent les défis et les rivalités internes qui compliquent encore les négociations.

En conclusion, les tractations politiques autour de la formation du gouvernement Suminwa sont le reflet des complexités inhérentes à la gouvernance en RDC. Elles mettent en lumière les défis de négocier un partage du pouvoir équitable tout en formant une équipe capable de répondre aux besoins urgents du pays. Les retards actuels, bien que frustrants, sont une manifestation de ces dynamiques profondes et de la nécessité de compromis pour parvenir à une solution viable.

Les Défis du Futur Gouvernement

La formation du gouvernement dirigé par Judith Suminwa représente non seulement une étape cruciale dans la politique congolaise actuelle, mais aussi une réponse tant attendue aux multiples défis qui assaillent la République Démocratique du Congo (RDC). Les attentes sont élevées, car ce nouveau gouvernement devra s’attaquer à une série de problèmes urgents et complexes qui touchent directement la vie des citoyens et la stabilité du pays.

Pacification de l’Est du Pays

L’un des défis les plus pressants pour le nouveau gouvernement sera la pacification des régions de l’Est de la RDC. Depuis des décennies, ces régions sont le théâtre de conflits armés impliquant divers groupes rebelles et milices. Ces conflits ont causé des milliers de morts, des déplacements massifs de populations, et une crise humanitaire persistante. Le gouvernement Suminwa devra non seulement renforcer la présence militaire et sécuritaire dans ces régions, mais aussi engager des négociations de paix inclusives et durables. La pacification de l’Est est cruciale pour stabiliser le pays et permettre le développement socio-économique.

Amélioration des Conditions de Vie

Le futur gouvernement devra également s’attaquer à l’amélioration des conditions de vie des Congolais. La RDC, malgré ses immenses richesses naturelles, est confrontée à une pauvreté endémique, à un taux de chômage élevé et à des infrastructures insuffisantes. L'accès aux services de base comme l'éducation, la santé et l'eau potable reste limité pour une grande partie de la population. Le gouvernement Suminwa devra mettre en œuvre des politiques économiques et sociales efficaces pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer les services publics. Cela inclut également la lutte contre la corruption qui siphonne les ressources publiques et entrave le développement.

Réformes Institutionnelles

Pour répondre efficacement à ces défis, des réformes institutionnelles profondes seront nécessaires. Le futur gouvernement devra renforcer les institutions démocratiques et l'état de droit. Cela implique de garantir l'indépendance de la justice, de promouvoir la transparence et la responsabilité des institutions publiques, et de lutter contre la corruption à tous les niveaux de gouvernement. Des institutions fortes et transparentes sont essentielles pour restaurer la confiance des citoyens dans le gouvernement et pour assurer une gouvernance efficace.

Partage Équitable du Pouvoir

Un autre défi majeur sera de garantir un partage équitable du pouvoir. La RDC est un pays diversifié avec de nombreuses ethnies et groupes politiques. Le gouvernement Suminwa devra inclure diverses factions et groupes ethniques pour assurer une représentation équitable et prévenir les tensions politiques et ethniques. Un gouvernement inclusif sera crucial pour maintenir la paix et la stabilité à long terme.

Répondre aux Urgences Environnementales

Enfin, le nouveau gouvernement devra également prendre des mesures pour répondre aux urgences environnementales. La RDC possède la deuxième plus grande forêt tropicale au monde, qui joue un rôle crucial dans la régulation du climat global. La déforestation et l'exploitation illégale des ressources naturelles menacent cet écosystème vital. Le gouvernement devra renforcer les politiques de protection de l'environnement et promouvoir un développement durable.

En conclusion, le gouvernement Suminwa fait face à une multitude de défis complexes et interconnectés. La pacification de l'Est, l'amélioration des conditions de vie, les réformes institutionnelles, le partage équitable du pouvoir et la protection de l'environnement seront des priorités majeures. La réussite de ce gouvernement dépendra de sa capacité à aborder ces défis de manière holistique et efficace, en travaillant avec toutes les parties prenantes pour construire un avenir meilleur pour la RDC et ses citoyens.

Indiscrétions et Prévisions

Alors que la RDC attend avec impatience l’annonce officielle du gouvernement dirigé par Judith Suminwa, les indiscrétions et les spéculations sur la composition de la nouvelle équipe gouvernementale abondent dans les médias et parmi les cercles politiques. Ces fuites et prévisions alimentent à la fois l'anticipation et les débats publics, offrant un aperçu des dynamiques politiques en jeu et des personnalités pressenties pour occuper des postes clés.

Le journal "Econews" a récemment publié des informations provenant de sources proches des négociations, suggérant des nominations potentielles dans le futur gouvernement. Selon ces sources, Daniel Mukoko, une figure économique respectée, serait pressenti pour le ministère de l’Économie. Sa nomination pourrait être perçue comme un signe de l’engagement du gouvernement à revitaliser l’économie congolaise, à attirer les investissements étrangers et à améliorer la gestion des ressources naturelles du pays.

De même, Jacquemin Shabani, un avocat et homme politique connu pour son intégrité et son expertise juridique, serait envisagé pour le ministère de la Justice. Sa présence dans le gouvernement pourrait signaler une volonté de renforcer l’État de droit, de lutter contre la corruption et d’assurer une justice équitable et indépendante, des aspects cruciaux pour restaurer la confiance des citoyens dans le système judiciaire.

Nicole Bwatshia, quant à elle, serait pressentie pour le ministère de l’Enseignement Supérieur et Technique (ESPT). Reconnue pour son engagement en faveur de l’éducation et du développement des compétences, sa nomination pourrait indiquer une priorité accrue du gouvernement pour l'amélioration du système éducatif, la promotion de l'enseignement technique et professionnel, et la préparation des jeunes Congolais aux défis du marché du travail.

Par ailleurs, une personnalité proche de Tony Kanku pourrait être nommée au ministère des Finances, en remplacement de Nicolas Kazadi. Cette nomination suggère une continuité dans la gestion financière du pays, avec une attention particulière à la stabilité macroéconomique, à la transparence budgétaire et à la mobilisation des ressources internes pour financer le développement.

Ces indiscrétions révèlent également les ambitions et les tensions internes au sein de la majorité politique. Modeste Bahati, dont les aspirations à occuper le ministère du Budget n’ont pas été satisfaites, incarne ces rivalités et les défis que doivent surmonter les négociateurs pour parvenir à une équipe gouvernementale consensuelle et efficace.

Les prévisions sur la composition du gouvernement Suminwa ne sont pas seulement des spéculations médiatiques; elles reflètent les attentes des différentes factions politiques et de la société civile. Chaque nomination potentielle est scrutée pour ce qu’elle symbolise en termes de politique publique et de priorités gouvernementales. Les acteurs politiques, les analystes et les citoyens espèrent que les choix finaux refléteront un équilibre entre compétence, intégrité et représentativité.

En conclusion, les indiscrétions et prévisions sur le futur gouvernement Suminwa mettent en lumière les dynamiques politiques complexes et les attentes élevées de la population congolaise. La nomination des ministres sera un indicateur clé de l'orientation que prendra le gouvernement pour aborder les défis pressants du pays, allant de la pacification de l'Est à l'amélioration des conditions de vie, en passant par les réformes institutionnelles et la gestion économique.

Réactions des Citoyens et de la Société Civile

Les retards répétés dans la formation du gouvernement dirigé par Judith Suminwa ont suscité de nombreuses réactions parmi les citoyens et les membres de la société civile en République Démocratique du Congo (RDC). La frustration et l'impatience se mêlent à l'espoir et à l'anticipation, reflétant les sentiments complexes et variés d'un peuple en attente de changement.

Frustration et Impatience

La déception est palpable parmi les citoyens congolais, qui avaient espéré une annonce rapide et efficace du nouveau gouvernement. De nombreux Congolais, fatigués par les promesses non tenues et les retards constants, voient dans ce nouvel ajournement un signe de dysfonctionnement politique. Les attentes étaient particulièrement élevées ce week-end, et le rendez-vous manqué a exacerbé la frustration et l'impatience. Sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux, les commentaires reflètent un mélange de désillusion et de scepticisme quant à la capacité des dirigeants politiques à surmonter leurs divergences pour le bien commun.

Espoirs et Anticipation

Malgré la frustration, il y a aussi un sentiment d’espoir et d’anticipation parmi les citoyens. Beaucoup espèrent que les négociations en cours permettront de former une équipe gouvernementale compétente et dévouée, capable de relever les défis nombreux et urgents du pays. Les attentes sont particulièrement fortes en ce qui concerne la pacification des régions de l’Est, l’amélioration des conditions de vie, et la mise en œuvre de réformes institutionnelles significatives. Les citoyens attendent avec impatience de voir des personnalités intègres et qualifiées nommées à des postes clés, susceptibles de faire avancer le pays dans la bonne direction.

Réactions de la Société Civile

La société civile congolaise, composée d’organisations non gouvernementales, d’associations de défense des droits humains et de groupes de pression, a également réagi aux retards dans la formation du gouvernement. Les leaders de la société civile ont exprimé leur inquiétude quant aux implications de ces retards pour la stabilité politique et sociale du pays. Ils ont appelé à une accélération des négociations et à une transparence accrue dans le processus de formation du gouvernement. Selon eux, un gouvernement inclusif et représentatif est essentiel pour répondre aux attentes des citoyens et pour assurer une gouvernance efficace et équitable.

Certaines organisations de la société civile ont également mis en garde contre les dangers de la surenchère politique et des querelles de pouvoir. Elles ont insisté sur la nécessité de mettre de côté les intérêts personnels et de privilégier l'intérêt général. Des appels ont été lancés pour que les leaders politiques montrent davantage de responsabilité et de sens du devoir face aux défis énormes qui attendent le nouveau gouvernement.

Impact sur la Confiance Publique

Les retards et les tractations politiques prolongées ont un impact direct sur la confiance des citoyens dans le processus politique et les institutions gouvernementales. Chaque ajournement est perçu comme une preuve supplémentaire de l’incapacité des dirigeants à gouverner de manière efficace et transparente. Pour restaurer cette confiance, le futur gouvernement devra non seulement être formé rapidement mais aussi démontrer, par ses actions, qu'il est capable de répondre aux besoins et aux aspirations des Congolais.

En conclusion, les réactions des citoyens et de la société civile aux retards dans la formation du gouvernement Suminwa reflètent un mélange de frustration, d’espoir et d’attente vigilante. La société congolaise, en quête de stabilité et de progrès, attend avec impatience des signes de leadership et d’engagement de la part de ses dirigeants pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

Cas de Mariusz Majewski : Espionnage et Justice en RDC

Le cas de Mariusz Majewski, un ressortissant polonais condamné à la prison à perpétuité pour espionnage par la justice congolaise, a attiré l'attention tant au niveau national qu'international. Cette affaire met en lumière les enjeux de la sécurité nationale, les risques liés aux activités d'espionnage étranger, et les défis auxquels est confronté le système judiciaire congolais dans la lutte contre les menaces internes et externes.

Arrestation et Condamnation

Mariusz Majewski a été arrêté en février par les autorités congolaises, accusé d'espionnage et de sabotage des installations des forces armées de la RDC. Selon les enquêteurs congolais, il aurait tenté de s'approcher de la ligne de front avec les miliciens Mobondo pour prendre des photos de lieux sensibles et stratégiques. Ces allégations ont conduit à son inculpation et à son jugement devant un tribunal militaire, où il a été reconnu coupable des charges portées contre lui et condamné à la prison à perpétuité.

Réactions et Répercussions

La condamnation de Mariusz Majewski a suscité des réactions diverses tant en RDC qu'à l'étranger. Certaines voix ont salué la décision de la justice congolaise comme une affirmation de la souveraineté nationale et un message fort contre toute tentative d'ingérence étrangère dans les affaires internes du pays. D'autres, cependant, ont exprimé des préoccupations quant à l'équité du procès et au respect des droits de l'homme, soulignant la nécessité d'une enquête approfondie et transparente sur les allégations d'espionnage.

Sur le plan diplomatique, cette affaire a également eu des répercussions. Les relations entre la RDC et la Pologne ont été tendues, avec des appels à la libération de Mariusz Majewski et des demandes d'intervention diplomatique de la part du gouvernement polonais. Cette tension souligne les défis de la diplomatie internationale et les implications politiques des affaires judiciaires transnationales.

Questions de Sécurité Nationale

Au-delà des considérations diplomatiques, le cas de Mariusz Majewski soulève des questions importantes de sécurité nationale pour la RDC. L'espionnage étranger représente une menace sérieuse pour la stabilité et la sécurité du pays, en compromettant la confidentialité des informations stratégiques et en mettant en danger la sécurité des citoyens et des forces armées. La condamnation de Mariusz Majewski envoie un message clair que de telles activités ne seront pas tolérées et seront traitées avec la plus grande sévérité par les autorités congolaises.

Intégrité du Système Judiciaire

Enfin, le cas de Mariusz Majewski met en lumière les défis auxquels est confronté le système judiciaire congolais. Alors que la condamnation du ressortissant polonais a été saluée comme un signe de l'efficacité de la justice, des questions persistent quant à l'équité du procès et au respect des normes internationales en matière de droits de l'homme. Il est essentiel que le système judiciaire congolais garantisse des procès équitables et transparents pour tous les accusés, indépendamment de leur nationalité ou de la nature des charges portées contre eux.

En conclusion, le cas de Mariusz Majewski met en lumière les enjeux complexes de la sécurité nationale, de la diplomatie internationale et de l'intégrité du système judiciaire en RDC. Alors que cette affaire continue de susciter des débats et des réactions, elle souligne l'importance pour le gouvernement congolais de faire respecter la loi et de protéger la souveraineté nationale face aux menaces internes et externes.

Conclusion : Vers un Avenir de Défis et d'Espoir pour la RDC

Alors que la République Démocratique du Congo (RDC) navigue à travers les eaux tumultueuses de la politique, des retards dans la formation du gouvernement aux affaires judiciaires sensibles, le pays est confronté à une série de défis complexes et interconnectés. Cependant, au milieu de ces défis, subsiste un espoir palpable pour un avenir meilleur et plus stable.

La crise politique autour de la formation du gouvernement Judith Suminwa témoigne des luttes de pouvoir internes et des rivalités politiques qui persistent en RDC. Les retards dans la publication du gouvernement ont suscité des réactions mitigées de la part de la population congolaise, oscillant entre frustration et anticipation. Cependant, ces retards sont également le reflet des enjeux complexes de la démocratie émergente du pays, où la recherche d'un consensus politique durable est un défi constant.

Les tensions politiques sont exacerbées par les tractations politiques et les prévisions sur la composition du futur gouvernement. Les indiscrétions sur les nominations potentielles reflètent les ambitions et les rivalités au sein de la classe politique congolaise, tout en offrant un aperçu des priorités et des orientations possibles du futur gouvernement. Cependant, ces spéculations soulignent également l'importance d'une gouvernance transparente et inclusive pour répondre aux attentes des citoyens et restaurer la confiance dans les institutions démocratiques du pays.

Parallèlement aux défis politiques, la RDC est confrontée à des questions de sécurité nationale et de justice. L'affaire de Mariusz Majewski met en lumière les risques de l'espionnage étranger et les implications politiques des affaires judiciaires transnationales. Cependant, elle souligne également la détermination du gouvernement congolais à protéger la souveraineté nationale et à garantir la sécurité du pays.

Malgré ces défis, l'avenir de la RDC est teinté d'espoir. Les attentes des citoyens pour un gouvernement plus inclusif et efficace sont un rappel puissant de leur engagement envers la démocratie et le progrès. La société civile congolaise continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la responsabilité gouvernementale, et sa voix sera essentielle pour façonner l'avenir du pays.

En fin de compte, la route vers un avenir meilleur pour la RDC sera longue et parsemée d'obstacles, mais elle est également pavée d'opportunités. Avec un leadership politique visionnaire, une société civile active et engagée, et le soutien de la communauté internationale, la RDC peut surmonter ses défis actuels et réaliser son plein potentiel en tant que nation prospère, démocratique et pacifique.

 

Patraël MUZEMBE

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